16 septembre 2015
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15:45
Au mois de juin, j’interpellais le gouvernement, dans le cadre d’une question écrite, pour le pousser à s’engager dans une intervention aérienne en Syrie, à l’instar de celle en cours en Iraq. Je suis aujourd’hui satisfait qu’après ma démarche et celle de nombreux de mes collègues parlementaires, le Président de la République ait pu enfin céder.
En effet, depuis septembre 2014 l’armée française bombarde des cibles stratégiques pour freiner le développement de Daesh uniquement sur le territoire iraquien. Malgré cet effort substantiel la propagation de Daesh se poursuit et ses conséquences sont désastreuses, en terme notamment humanitaire, mais aussi culturel, comme en témoigne la chute de Palmyre.
Durant plusieurs mois, la France n’a pas souhaité bombarder la Syrie, uniquement pour ne pas favoriser Bachar el-Assad. Cette stratégie fut une erreur, car le cœur des forces de Daesh se trouve principalement sur le territoire syrien.
Notre objectif commun doit être d’abord l’éradication totale de l’Etat islamique, qui risque non seulement de contrôler l’ensemble de la Syrie, mais qui menace aussi la sécurité du Liban et celle d'Israël. Ce pseudo état est une gangrène, à l‘origine de nombreux maux européens comme le terrorisme, j’en parle en connaissance de cause pour avoir fait parti d’une Commission d’enquête sénatoriale à ce sujet, ou l’afflux massif et incontrôlé de réfugiés. Nous devons enfin trouver les moyens pour mettre un terme définitif aux agissements de Daesh. Le bombardement de ses positions en Syrie, décidé enfin par le gouvernement, est une nouvelle étape dans cette démarche qui doit tous nous mobiliser.
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Réactions
25 août 2015
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16:55
A la suite de l'attentat déjoué dans le Thalys, j'ai décidé de cosigner une proposition de résolution avec mon collègue, Alain Fouché, Sénateur de la Vienne, visant à la création d'une commission d'enquête sur la mise en place de contrôles dans les gares françaises.
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Sénat
4 août 2015
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15:02
Alors que la loi NOTRe vient à peine d’être votée, le gouvernement fait une étrange annonce sur mesure pour l’actuel Président du Conseil régional. Le poste de Président délégué est l’astuce pour ménager les susceptibilités et permettre aux socialistes de se partager les postes entre amis.
En créant cette nouvelle fonction, la réforme territoriale va donc se traduire par un doublonnage généralisé et s’éloigner un peu plus d’une quelconque logique de meilleure gestion.
Pugnace pour défendre la nouvelle capitale de son royaume vassal, Montpellier, Damien ALARY, obsédé par son futur poste, en oubli même de défendre le département dont il est originaire à savoir le Gard.
Mais le Gard n’oubliera pas ces basses manoeuvres. En se distribuant les postes avant même que l’élection n’ai eut lieu, les socialistes risquent bien de payer au prix fort, le jour de l’élection, cette petite cuisine indigeste.
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Réactions
30 juin 2015
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14:55
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris la disparition de Charles PASQUA avec lequel j’ai siégé au Sénat jusqu’en 2011 et pour lequel j’ai toujours eu la plus grande estime.
Alors que la France est occupée par l’armée nazie, le jeune Charles PASQUA n’hésite pas à s’engager dans la résistance auprès du Général de Gaulle alors même qu’il n’est tout juste âgé de 15 ans. « Prairie » (pseudonyme de Charles PASQUA durant la résistance) restera l’un des gardes fidèles du Général jusqu’à sa disparition avant de devenir l’un des piliers de la famille gaulliste.
Après 48 ans de carrière politique, Charles PASQUA a su se bâtir une popularité qui fait de lui l’une des plus grandes personnalités de notre vie politique contemporaine.
Sa passion pour la vie publique l’aura amené à poursuivre jusqu’au bout, avec sa verve et le sens du bien commun qui le caractérisaient, son action au service de ses concitoyens. C’est un homme de grande valeur qui vient de nous quitter.
A titre personnel, j’ai partagé de nombreux combats politiques à ses côtés et c’est d’ailleurs lui qui m’avait remis les insignes d’Officier de la Légion d’Honneur lorsque j’étais Vice-président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard.
J’ai eu encore, il y a quelques semaines, l’occasion de partager avec lui le diner de l’Amicale gaulliste qu’il honorait de sa présence, preuve, si cela était encore nécessaire, de l’engagement d’une vie pour la défense et la diffusion de la doctrine gaulliste.
Je voudrais, au nom des Nîmoises et des Nîmois, adresser à ses proches ainsi qu’à sa famille toutes mes plus sincères condoléances, et je ne peux m’empêcher d’avoir également une pensée pour son fils, Pierre-Philippe, qui nous a quittés le 11 février dernier.
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3 juin 2015
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16:29
Aujourd’hui, dans le cadre d’une visite d’Etat, le Sénat recevait Philippe VI d’Espagne et son épouse. En tant que membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, mais aussi maire d’une commune, Nîmes, qui entretient des liens très étroits avec l’Espagne depuis de nombreuses années, j’ai fait parti des 5 sénateurs qui ont pu accueillir le souverain espagnol au Petit Luxembourg, résidence du Président du Sénat. D’ailleurs, Gérard LARCHER, m’a présenté en tant que, je cite : « maire la ville la plus taurine de France ». J’ai pu échanger quelques instants avec le souverain du royaume d’Espagne et sa charmante épouse la reine consort. Dans mes propos, j’ai mis en avant l’amitié franco-espagnole et le jumelage que Nîmes a entamé depuis peu avec Cordoue. Par la suite, dans l’un des salons de la présidence, j’ai pu assisté à l’entretien diplomatique entre le roi et le Président du Sénat, sur les sujets d’ordre européens ou internationaux.
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Actualité Politique
21 mai 2015
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17:24
Alors que le gouvernement français est en train, avec sa réforme du collège et des programmes, de mettre à sac, par la force, les savoirs fondamentaux et une grande partie de ce qui fait notre culture et donc notre identité, l’Etat islamique entre dans Palmyre et menace de détruire les vestiges d’une cité antique classée au patrimoine mondial de l’Humanité. On prête à Jospeh GOBBELS, plus haut dignitaire nazi, cette phrase cinglante : « quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ». Par mimétisme avec le national socialisme, les bourreaux de daech, sous couvert d’un islam totalement travesti, n’ont qu’une ambition, faire table rase de ce que les civilisations les plus florissantes ont pu apporter de bon, tant au niveau archéologique, qu’en termes de valeur et d’humanisme. Le califat de pacotille qui dirige près de la moitié de la Syrie et d’un gros tiers de l’Iraq, n’est pourtant pas à son coup d’essai. Les démarches les plus obscures sont en cours dans cette région du monde qui est devenue un laboratoire de l’horreur, du vice et du crime, ou extermination des minorités, dont les chrétiens d’orient, autodafés, destructions d’œuvre d’art, esclavagisme, oppression des femmes sont de mises. Palmyre est un emblème. Déjà fragilisé par la guerre civile syrienne, la cité antique risque, à l’instar du musée de Mossoul, d’être détruite. Elle porte en elle un symbole que les terroristes islamistes veulent éradiquer. Cité gréco-romaine prospère grâce au commerce dans l’Antiquité, elle fut, au Moyen-Age respectée par les arabes, porteurs d’un islam de tolérance et d’une culture raffinée. Elu d’une République qui a fait de la conservation du patrimoine un élément fort de sa politique culturelle, maire d’une commune qui abrite de magnifiques vestiges de l’époque gallo-romaine, je ne peux me résigner à ce que l’humanité perde l’un de ses plus beaux héritages. Aujourd’hui, nous devons utiliser tous les moyens, diplomatiques comme militaires, pour stopper l’avancée de ces guerriers de l’ignorance. Ensemble, nous devons nous lever comme un seul homme pour dénoncer l’impensable, l’irréparable. Nous devons sauver Palmyre comme un rempart culturel à la propagation de la sauvagerie.
Published by jean-paul fournier