J’ai eu hier rendez-vous avec Gabriel ATTAL, Conseiller parlementaire du Ministre de la Santé, mais aussi Philippe PUCHEU, Conseiller technique en charge des hôpitaux, Jean-Yves LE QUELLEC, Directeur de l’Offre de Soins et de l’Autonomie, au sujet du devenir de la chirurgie cardiaque à Nîmes et dans le Gard. J’ai effectué ce déplacement, en tant que Président du Conseil de Surveillance du CHU, mais aussi Sénateur, accompagné du député Christophe CAVARD, ayant sur sa circonscription la clinique des Franciscaines.

Pour nous, la Santé publique doit dépasser tous les clivages. J’ai ainsi regretté que cela ne soit pas partagé par tous. Nous avons prouvé, en haut lieu, que nous avons l’ambition d’un projet médical fort pour le maintien d’un accès à des soins de qualité en cardiologie pour les Nîmois et plus largement pour les Gardois. Sur ce plan, il est clair que la tutelle centrale comme l’Agence Régionale de Santé (ARS) a apprécié la présence conjointe, si peu dans les usages, de Patrick GIORDANI, Directeur de la clinique des Franciscaines et de Jean-Olivier ARNAUD, Directeur du CHU, le privé et le public réunis pour un projet commun, celui d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) en cardiologie. L’expérience du CHU de Nîmes dans ses partenariats réussis en neurochirurgie et en cancérologie est un atout reconnu par l’ARS.

Avec mon collègue parlementaire et les deux directeurs d’établissements nous avons confirmé aux représentants de Marisol TOURAINE, l’élaboration avancée du dossier de GCS devançant ainsi les intentions révélées de l’administration à travers le calendrier ainsi établi : fin du 1er semestre 2015 remise des projets à l’ARS, janvier 2016 délivrance des 3 autorisations en Languedoc Roussillon sur la base des projets établis par les établissements pour une mise en œuvre effective du schéma interrégional d'organisation sanitaire en juin 2016. C’est dans l’intérêt général de tous et le consensus, que nous avons effectué ce déplacement très constructif pour l’avenir de la chirurgie cardiaque dans notre territoire.   

La Journée Internationale des droits de l’enfant que nous célébrons aujourd’hui ne doit pas nous faire oublier qu’en France, chaque jour, deux enfants meurent de violences infligées par les adultes.

Ce chiffre, qui fait froid dans le dos, doit nous faire prendre conscience que la maltraitance de l’enfant est un problème de société majeur. C’est pourquoi, j’ai décidé de signer l’appel lancé par Philippe BAS, ancien ministre et Sénateur de la Manche, et André VALLINI, Sénateur de l’Isère, à Jean-Marc AYRAULT, visant à faire de la lutte contre la maltraitance de l’enfant la Grande Cause Nationale 2014.

En tant que Maire de Nîmes, “ Ville amie des enfants “, je considère qu’un enfant doit pouvoir grandir, s’épanouir et devenir un adulte heureux, socialisé et responsable. Il est temps d’agir avec détermination et avec les moyens nécessaires pour que l’enfant cesse d’être nié en tant que personne digne de respect et ayant des droits propres. Aucune raison ne peut justifier qu’un enfant soit moins bien traité qu’un adulte.

Le Gazette des Communes vient de publier un classement des 60 villes de France de plus de 60 000 habitants suivant leur équipement en caméras de vidéo-protection sur la voie publique. Nîmes, avec une caméra pour 700 habitants, est deuxième de ce classement, après Nice, mais devant Avignon, Strasbourg ou Orléans.

Cette position remarquable n’est que le fruit de notre volonté politique en matière de sécurité. Avec notamment le doublement du nombre de policiers municipaux, la multiplication par 8 du budget dans ce domaine, le financement de nouveaux équipements, la mise en service de nombreuses caméras témoigne de nos ambitions dans ce domaine. En plus de l’apaisement qu’elles procurent dans les quartiers où elles sont installées, les caméras ont permis d’interpeller 306 personnes en 2012 et déjà 309 en octobre 2013.

Aujourd’hui, plus de 200 caméras ont été placées dans l’écusson, sur les axes urbains les plus fréquentés, dans de nombreux quartiers, dont les quartiers les plus sensibles. D’ici la fin de l’année civile, ce chiffre devrait atteindre les 250, permettant de monter le ratio à une caméra pour 576 Nîmois.

Au-delà des polémiques de certains, nous agissons en matière de sécurité et nous continuons à agir, pour faire de Nîmes une cité toujours plus sure, toujours plus paisible et agréable à vivre.