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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 18:02

Suite au reportage diffusé au journal télévisé du mercredi 9 octobre 2013, à 20 heures, dans lequel la fiscalité locale à Nîmes été évoquée, j'ai adressé une demande de rectification à Cyril AUFFRET, rédacteur en chef de la rédaction. Face à l'absence de réponse de sa part, veuillez retrouvez ci-dessous l'intégralité du courriel :  

 

« Monsieur le rédacteur en Chef,


Au journal de 20 heures d'hier, mercredi 9 octobre, vous avez diffusé un sujet sur la fiscalité locale. En ouverture, le présentateur indique « toutes les communes de droite et comme de gauche ont forcé l’addition. »


Dans le sujet, vous annoncez  une hausse de 14.6% de la taxe foncière à Nîmes tout en omettant de préciser que cette hausse est due à une progression de + 90,6% du taux de la part régionale de la taxe sur le foncier bâti votée par la majorité socialiste du Conseil régional entre 2004 et 2010 d’une part et d’une hausse de +70% du taux de la part départementale votée entre 2001 et 2013 par la majorité de gauche du Conseil Général du Gard d’autre part . (Sans oublier d’ailleurs également l’évolution des bases décidée unilatéralement par l’Etat et à laquelle les municipalités sont étrangères).
 
Plus grave, l’auteur du reportage a volontairement coupé la partie de l’interview dans laquelle je rappelais que depuis mon élection il y a 12 ans, la ville n’avait pas augmenté ses taux d’imposition, Nîmes étant une des rares villes de France pouvoir afficher 0% d’évolution de ses taux de fiscalité depuis 2001. Ces éléments sont objectifs et absolument vérifiables pour qui s’en donnerait la peine.

 
Suivant le même procédé qui consiste à arranger la réalité, votre journaliste accrédite la thèse que la ville aurait procédé à une hausse de la fiscalité car, je cite « la ville manque de recette » ce qui est scandaleusement mensonger puisque, ainsi que je l’indiquait dans la partie tronquée de l’interview, durant la même période, entre 2001 et 2012, la dette communale est passée de 297,7 millions d’euros à 212 millions d’euros, ce qui représente une réduction de près de 30% (28,8% pour être précis).

 

Nous avons donc effectivement fortement investi dans notre ville, mais sans augmenter les impôts tout en réduisant le recours à l’emprunt, ce qui d’ailleurs, soit dit en passant n’a pas été le chemin emprunté, à en croire votre reportage, par le Maire PS d’Argenteuil ! Nous ne pouvons laisser passer cela d'autant que l'interview accordée hier était complète sur ces éléments qui de ce fait ne pouvaient être ignorés de votre journaliste.


Je vous demande donc d’avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître qu’il y a eu une présentation biaisée de la situation réelle qui ne pouvait qu’induire les téléspectateurs en erreur et de bien vouloir apporter la rectification qui s’impose au journal télévisé du 20 heures de ce soir. Je reste à votre entière disposition pour toute information complémentaire qui vous semblerait utile. Dans l’attente, je vous prie de croire, Monsieur le rédacteur en Chef, en l’expression de mes salutations distinguées. »

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 18:06

Il y a un quart de siècle, la Ville de Nîmes a vécu l’épisode le plus tragique de son histoire récente. Celles et ceux qui ont pu à l’époque assister au déluge du 3 octobre et aux inondations qui ont suivi, aujourd’hui se souviennent. Chacun peut, très exactement, se remémorer de son activité lors de ce jour funeste et des scènes impressionnantes que la folie de l’eau a engendrées. Nîmes n’était qu’un amas de boue, de déchets en tous genres, dont de nombreuses automobiles désossées qui avaient été déplacées par l’élément déchaîné.

 

Sur l‘avenue Pompidou, dans le quartier Richelieu, aux abords des quais de la Fontaine, dans l’Ecusson, sur la route d’Alès, le spectacle de la désolation était total. Rares les quartiers de notre Cité qui ont été épargnés. Au-delà des nombreux dégâts matériels, nous ne devons jamais oublier que des Nîmoises et des Nîmois ont perdu la vie lors de cette catastrophe. Aujourd’hui, nous devons rendre hommage à leur Mémoire.

 

Mais de cet épisode tragique est née une réelle fraternité entre Nîmois et une immense solidarité venue de France et de l’extérieur. Les aides, les secours et les soutiens sont venus de toute part, faisant de Nîmes la capitale éphémère de l’humanisme. Pendant plusieurs semaines, les bonnes volontés très nombreuses se sont retroussées les manches, pour redonnées à la ville ses aspects urbains.

 

25 ans après, ce drame ne laisse personne insensible. « Plus jamais ça » est le refrain, que beaucoup, moi le premier, avons à la bouche. Depuis de nombreuses années, les programmes de protection, dont le programme CADEREAU, très lourd à mener, ont pour but de réduire les conséquences de potentielles inondations sur notre Cité. Nous devons éviter d’autres désastres. Ce chantier est le premier des grands travaux nîmois. Aujourd’hui, avec l’aménagement du cadereau d’Alès, la quasi-totalité de l’ouest de notre territoire a vu sensiblement se renforcer sa protection. Demain nous devrons absolument faire la même démarche pour l’est et le secteur de la route d’Uzès. C’est un engagement lourd, mais que nous devons tenir de manière impérative. C’est la condition sine qua non pour protéger Nîmes d’un nouveau traumatisme.     

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 18:03

Comme s’il souhaitait justifier son rattachement au Parti Socialiste, Manuel VALLS a annoncé hier vouloir doubler le nombre de naturalisations. Le Ministre de l’Intérieur, décidément bien tourné vers l’Extérieur, est en train de bafouer la République Française !

 

Être Français se mérite Monsieur le Ministre ! En période de crise et de chômage excessif, notre pays n’a pas les moyens de doubler le nombre de naturalisation et, ainsi, le porter à 100.000 par an !

 

François HOLLANDE doit stopper Manuel VALLS dans sa quête infinie de pouvoir et de notoriété. Être Français se mérite ! Être Français est un honneur ! Manuel VALLS ne doit en aucun cas brader la nationalité Française.

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 15:20

S’il ne m’appartient pas de commenter les déclarations de M. ALARY lorsqu’il distribue les devoirs de vacances aux parlementaires socialistes, je ne puis qu’être stupéfait des propos par lesquels il pointe du doigt la Communauté d’Agglomération de Nîmes Métropole coupable à ses yeux de ne pas avoir prévu d’aire de grand passage sur son territoire.

 

Je rappelle donc au Président du Conseil Général que c’est sous sa responsabilité qu’a été élaboré le Schéma Départemental d’Accueil des Gens du Voyages.

 

Je lui rappelle que c’est sur arrêté conjoint qu’il a lui-même signé le 27 juin 2012 avec le Préfet du Gard que ce Schéma s’impose à l’ensemble des collectivités et que celui-ci prévoit expressément 2 aires de grand passage, l’une sur la commune de Bellegarde, l’autre à Pont Saint Esprit et aucune sur le périmètre de Nîmes Métropole.

 

Une telle méconnaissance des documents qu’il a signés il y a à peine un an témoigne de la façon dont est géré le Conseil Général. Elle est inquiétante venant d’un élu qui prétend conduire aux destinées de notre Cité.

 

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 17:22

Les Nîmoises et les Nîmois et tous les amoureux du cinéma sont en deuil. C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Bernadette LAFONT. Celle qui fut une grande figure de la nouvelle Vague, nous a quittés aujourd’hui au CHU de Nîmes. Son admirable carrière en fait l’une des grandes actrices françaises du 20ème siècle. Beaucoup se souviennent qu’elle fut découverte grâce au film les Mistons de François TRUFFAUT, réalisé dans les rues de Nîmes. Elle a tourné, par la suite, avec les plus grands réalisateurs de son temps comme Jean EUSTACHE, Claude MILLER et Jean-Pierre MOCKY, sans oublier Claude CHABROL, réalisateur intimement lié à Nîmes, avec le Beau Serge.

 

C’est une Nîmoise qui s’en va. Née en 1938 dans notre Cité, où ses parents tenaient la pharmacie de la route d’Avignon, près du Pont de l’Observance, elle resta toujours attachée à sa ville de naissance. Je me souviens qu’elle honora de sa présence l’inauguration, en 2007, de la première tranche du chantier AEF. Elle pu ainsi admirer l’embellissement du monument qui fut le théâtre du début de sa grande carrière. Titulaire du César de la meilleure actrice pour un second rôle, elle gardera à jamais cette image de comédienne souriante, populaire, un brin impertinente, toujours appréciée du public.      

 

Au nom des Nîmoises et des Nîmois, je partage le chagrin et la tristesse de la famille. Le Festival « un réalisateur dans la Ville », qui démarre ce samedi, sera l’occasion de lui rendre un hommage d’autant plus émouvant que c’est Jean-Pierre MOCKY, qui est cette année à l’honneur.

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 10:58

Le 1er janvier 2013, François HOLLANDE hausse le plafond du livret A. Six mois plus tard, l’épargne préférée des Français voit son taux chuter à 1,25%. Cette décision est un nouveau coup de rabot, après les hausses d’impôts successives, sur le pouvoir d’achat des Français. La politique gribouille du gouvernement HOLLANDE doit être remise en question et va à l’encontre de l’annonce faite le 30 mai 2013 par Cécile DUFLOT. 

 

La Ministre du logement avait en effet annoncé que le plafond du livret A serait porté à 30.600 euros afin de faciliter la construction de logement sociaux. Aujourd’hui, la principale source financière favorisant cette démarche est mise à mal par une nouvelle décision incompréhensible. Et si c’était ça la relance promise par François HOLLANDE ?

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Jean-Paul Fournier