13 mai 2014
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Le rassemblement des Français autour de valeurs et de symboles est l’âme même de notre République. La Marseillaise, chant patriotique et hymne national, est l’un des symboles les plus forts. Chant de guerre pour galvaniser les soldats de l’an II qui partaient au combat, il est devenu notre hymne à la gloire de la France et à la liberté, chanté par exemple le 11 novembre 1940, par des étudiants, en pleine occupation, pour montrer leur résistance à l’occupant. Il est d’ailleurs considéré, à travers le monde, comme un signe fédérateur d’un combat contre l’oppression et la tyrannie.
Dans notre République, les élus, comme les ministres, sont les premiers gardiens de ces symboles et de l’entretien de la flamme républicaine. Aussi, en ne chantant pas l’hymne national, lors des cérémonies commémorant l’abolition de l’esclavage, le Garde des Sceaux a commis une regrettable faute. Christiane TAUBIRA n’est pas une simple militante de gauche, elle est ministre de la Justice, poste jadis occupé par le grand révolutionnaire Georges DANTON, et sa fonction prestigieuse l’oblige à en utiliser tous les attributs.
On aurait pu croire qu’un chat lui interdisait une certaine éloquence. Que nenni. Dans une longue tribune, où s’enchainent les circonvolutions pour essayer de justifier l’injustifiable, elle compare les interprétations populaires et spontanées de notre hymne à des « karaokés » d’estrade. Tristes propos, qui témoignent un certain dédain à l’égard de chanteurs qui n’ont qu’un talent, celui d’aimer par-dessus tout leur Nation et de vouloir communier lors des moments de rassemblements patriotiques.
« Madame TAUBIRA, la France fut l’un des tous premiers pays au Monde à abolir l’esclavage, au moment même d’ailleurs où ROUGET DE LISLE composait son magnifique chant. Si chanter la Marseillaise et partager un moment avec vos compatriotes vous déplaisent tant, vous n’avez qu’à regagner l’anonymat ou bien rester chez vous pour faire la grasse matinée. La République ne s’en portera que mieux. »
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10 avril 2014
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Longtemps, il fut l’image de l’élu local bâtisseur et visionnaire, qui développa sa ville, Toulouse, grâce aux premières mesures de la décentralisation des années 80. Il faut dire que Dominique BAUDIS, qui succéda à son père à la tête de la ville rose, réussit à démontrer, notamment via l’aéronautique, que la réussite urbaine pouvait se faire en dehors de la capitale.
Pourtant, pour les plus jeunes, il garde l’image du sage qui occupa tour à tour la présidence du CSA, le poste de Médiateur de la République, puis enfin, le poste de Défenseur des Droits. Il remplit ces fonctions avec rigueur et abnégation.
Certains se souviennent qu’il fut également, dans sa première vie professionnelle, un journaliste appréciée à TF1, puis au Figaro. J’ajoute qu’il fut élu Président de l’Institut du Monde Arabe, mais aussi, à plusieurs reprises Député européen. C’est d’ailleurs Franck PROUST qui prit sa suite en 2011, lorsqu’il fut nommé Défenseur des Droits par le Président de la République, Nicolas SARKOZY.
Je veux rendre hommage à la brillante carrière de cet acteur publique reconnu et apprécié. Je veux dire ma tristesse de voir partir, précipitamment, cet homme, qui appréciait la tauromachie et dont on appréciait l’intelligence et l’honnêteté. La République a perdu l’un de ses plus grands défenseurs.
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2 avril 2014
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Le 1er avril est traditionnellement la journée des farces. Elle fut hier la date choisie pour la passation de pouvoir entre l’ancien et le nouveau Premier ministre de la France. Défié dans les urnes, lors du rendez-vous électoral de dimanche, c’est la réponse choisie par le Président de la République, aux attentes de plus en plus fortes des Françaises et des Français, notamment en matière d’emploi. D’ailleurs, rarement une élection municipale a été aussi mauvaise pour le parti au pouvoir. Cette sanction est la conséquence directe, non seulement de l’absence de résultat en matière économique, mais aussi d’une certaine incompétence de la part des socialistes.
Ainsi, l’arrivée de Manuel VALLS à Matignon est sans nul doute la réaction logique à cet amateurisme ambiant qui fut la marque de fabrique de l’action du Gouvernement coordonnée par Jean-Marc AYRAULT. Espérons que l’ancien Ministre de l’Intérieur, dont le bilan place Beauveau est plus que discutable, puisse enfin trouver la voie de l’autorité. Un chemin semé d’embuches, surtout quand celui-ci est rendu difficilement praticable par un Chef de l’Etat, qui n’arrive pas à trouver son cap et qui ne cesse de louvoyer entre différentes lignes politiques.
Le choix de Manuel VALLS est peut être un gage donné à la réforme. Mais la composition du Gouvernement, même si les Verts ne souhaitent pas y participer, laisse présager de nouvelles querelles de clochers nuisibles à la conduite des affaires de la France. En effet, mise à part Ségolène ROYAL, l’équipe ne compte aucune nouvelle tête. En outre, avec le maintien de Christiane TAUBIRA, Marysol TOURAINE ou Michel SAPIN, le Président de la République donne une prime à des ministres, dont l’action à été un véritable échec.
Aujourd’hui, le nouveau Premier ministre doit impérativement choisir l’intérêt général, plutôt que les intérêts particuliers de telles ou telles chapelles de la gauche ou du PS. Il doit tout faire pour favoriser enfin la reprise économique qui tarde, contrairement à d’autres pays d’Europe, à repartir. Il doit aussi permettre de réformer en profondeur la France, avec comme objectif l’efficience et les économies budgétaires. La tache est immense, mais le défi devra être atteint sans quoi la défiance vis-à-vis du Chef de l’Etat pourrait être plus grande encore lors des prochaines échéances électorales.
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23 décembre 2013
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Avec la disparition d’Alain BUFFARD, danseur et chorégraphe, c’est le monde de la Culture, notamment nîmois, qui est en deuil. L’artiste, d’origine jurassienne, qui a commencé son parcours à Angers, au Centre national de Danse contemporaine, a uni son nom à notre Cité, en étant associé, depuis plusieurs années, à la programmation du Théâtre Bernadette Lafont. Figure de la nouvelle danse française des années 80, Alain BUFFARD fut aussi un artiste engagé, dont les performances amenaient les spectateurs à réfléchir.
Deux fois lauréat du prix de la Villa Médicis - hors les Murs, ce chorégraphe avait adopté Nîmes. C’est donc avec une réelle tristesse que nous avons appris sa mort précipitée, alors qu’il venait de recréer « Mauvais Genre » au Théâtre, il y a quelques semaines. Au nom des Nîmoises et des Nîmois, je transmets mes meilleures pensées à sa famille, à ses proches et à son entourage.
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10 décembre 2013
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C’est toujours avec tristesse que nous apprenons la mort de nos soldats au front. Le conflit qui vient de démarrer en République centrafricaine est bien parti pour durer. La France, vu ses liens historiques très forts avec cette partie du monde, est tout à fait dans son rôle pour permettre un désarmement des milices et un retour de la paix et de la sécurité dans un pays en proie à la guerre civile.
Je veux rendre hommage à la mémoire de ces deux très jeunes soldats du 8ème Régiment de parachutistes d’Infanterie de Marine. Ils ont combattu dignement, à des milliers de kilomètres de la mère patrie, pour la grandeur de la France. Je veux également transmettre à leurs familles mes profondes condoléances.
Nîmes, dont des militaires de ses régiments sont engagés dans cette opération, connait malheureusement le prix du sang et la douleur de voir mourir ses hommes au combat. La Nation, dans ces épreuves, a le devoir de leur témoigner son estime et d’en cultiver impérativement le souvenir.
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6 décembre 2013
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La grande leçon universelle que nous laisse le combattant anti-apartheid, c’est bien celle de la ténacité. Sa vie fut une lutte exemplaire et pacifique pour la liberté et la fin de la ségrégation, qui lui valut pas moins de 27 années de prison.
A l’aube des années 90, grâce au Président Frédéric de KLERK, avec qui il partage le Prix Nobel de la Paix, il obtient que des négociations démarrent pour mettre un terme, enfin, au régime foncièrement raciste de l’apartheid. Cette action de réconciliation aboutie à l’adoption d’une Constitution et à l’élection de Nelson MANDELA à la tête de l’Afrique du Sud.
Sans rancœur, ni rancune, il fut le président de toute une Nation et de ses citoyens, quelles que soient leurs origines et leurs couleurs de peau. Bon, humble et obstiné, il n’avait qu’un objectif, celui de construire un nouveau destin, plus harmonieux, pour son peuple. Une Nation arc-en-ciel, comme il aimait à la qualifier.
C’est un grand homme qui nous quitte. Son engagement force l’admiration. Son idéal d’une société libre et démocratique, que nous Français, héritiers des Lumières et de la Révolution française nous ne pouvons qu’approuver, est un exemple fort. Hommage lui soit rendu.
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