Alors que le mois d’août est bien entamé, un premier bilan de la saison estivale nîmoise peut être esquissé. En effet, dans de nombreux domaines, la fréquentation, notamment touristique, est bonne et même meilleure que celle constatée l’an dernier à la même époque.
Le temps plutôt médiocre du mois de juillet a sûrement dynamisé un peu plus les visites de nos monuments, au premier rang desquels la Maison Carrée restaurée. Toutefois, l’enchainement d’événements et la mise en place de diverses animations dans la Ville ne sont pas innocents dans ce résultat très positif. Il faut dire que chaque année, de nombreux efforts sont réalisés pour améliorer et étoffer la programmation et permettre à chacun de trouver la manifestation de son choix.
Après Musique sur Cour et les Nuits aux Jardins, au mois de juin, les Arènes ont accueilli en juillet de très grandes pointures de la musique, comme Eddy Mitchell, Sting, Portishead ou encore Santana, pour des concerts parfois uniques en France ou en Europe. Parallèlement, des rendez-vous incontournables, comme la soirée France Bleu, le feu d’artifice de la Fête Nationale ou les désormais fameux Jeudis de Nîmes, ont rencontré de francs succès.
Dans cet éventail, je tiens à souligner la réussite, pour sa 7ème édition, du Festival « un réalisateur dans la Ville ». A la fois culturel et populaire, ce rendez-vous a pour but de rendre hommage à un réalisateur, en diffusant ses films en plein air, dans les Jardins de la Fontaine. Cette année, c’est Bertrand Tavernier qui a été mis à l’honneur, permettant au public, venu en nombre, de voir et revoir ses œuvres intimistes et bouleversantes.
Le mois d’août n’est pas en reste avec la présentation du Requiem de Guiseppe Verdi ou le retour des stars du catch aux Arènes, le Festival Musique au Cloître. L’évènement le plus apprécié a été, sans nul doute, la Féérie des Eaux, qui a permis, une nouvelle fois, de mettre en valeur son écrin, les Jardins de la Fontaine, pour trois fabuleuses soirées. Grâce aux multiples jeux d’eaux, de lumières et musicaux, c’est toute la beauté de ces jardins, inaugurés il y a un quart de millénaire, qui a été sublimée.
L’attractivité de la Commune passe également par la qualité des expositions proposées dans les musées de la Ville. Cet été, avec « une Collection particulière », le Musée des Beaux Arts a réussi à rassembler les plus belles toiles et sculptures de la collection des Treilles, constituée par le mécène Anne Gruner-Schlumberger. Les esthètes peuvent, aujourd’hui encore et jusqu’au début du mois d’octobre, admirer le travail de grands noms de l’histoire de l’Art que sont Pablo Picasso, Jean Dubuffet, Georges Braque, Fernand Léger ou Max Ernst.
Ainsi, au regard des premiers chiffres de cet été et des nombreux entretiens que j’ai eu avec les acteurs du secteur touristique et les élus, Mary BOURGADE, Daniel-Jean VALADE et Jean-Marc SOULAS, on peut déjà anticiper un bon bilan pour cette saison 2011. Avec cette tendance, c’est toute l’économie locale du tourisme qui devrait largement en profiter, notamment en terme de nuitées dans les hôtels, dont le taux de remplissage est tout à fait satisfaisant, mais aussi en terme de fréquentation des restaurants et des cafés, sans oublier les répercussions pour le commerce du cœur de ville.