C’est avec émoi et beaucoup de douleur que j’ai appris le sauvage assassinat de ces trois enfants et de ce professeur qui s’est déroulé ce matin à Toulouse, devant une école privée de confession juive. Cette fusillade est, comme l’a indiqué le Président de la République, une véritable « tragédie nationale » pour notre pays. Non seulement ce drame touche à ce qu’il y a de plus précieux pour une famille, à savoir la vie d’un enfant, mais la confession des victimes laisse à penser que cet acte est de nature antisémite.
Je veux transmettre, au nom du Conseil municipal, ma plus vive émotion et mes condoléances aux familles des malheureuses victimes de cette attaque barbare. Plus largement, je veux avoir une pensée pour l’ensemble de la communauté israélite de France, à qui je transmets ma plus vive solidarité. Je serai d’ailleurs ce soir, avec Paul BENGUIGUI et les membres de la communauté nîmoise, à la synagogue de la rue Roussy, pour témoigner de mon soutien aux Juifs de Nîmes et d’ailleurs dans cette douloureuse épreuve. Parallèlement, en tant que Maire, je serai très attentif à la protection et à la sécurisation des lieux fréquentés par les juifs, notamment ceux dédiés au culte.
Les premières informations de l’enquête démontrent qu’il y a biens des liens entre cette horrible affaire et les récents meurtres qui ont touché, dans la même région, des militaires de l’Armée française, dont un était originaire de Manduel, commune de Nîmes Métropole. En tant que premier magistrat de la deuxième ville de garnison de France, membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat et Président de la Communauté d’Agglomération de Nîmes Métropole, je ne peux que m’associer, également, à la souffrance de ces familles de militaires.
Désormais, il faut que le ou les coupables de ces attentats odieux soient arrêtés et jugés. La présence immédiate sur le site de la tragédie toulousaine, du Président de la République, accompagné par le Ministre de l’Intérieur, démontre toute l’importance que porte le Gouvernement à cette affaire très grave. La Nation ne peut accepter que de tels actes, qui nuisent à notre cadre républicain, restent impunis.