Hier après-midi, j’ai participé, au Palais Bourbon, à une réunion exceptionnelle commune du groupe d’étude sur la tauromachie de l’Assemblée nationale, présidé par Alain MARLEIX, et de la section tauromachie du groupe d’étude sur l’élevage du Sénat, présidé par Raymond COURDERC, dont je suis l’un des deux Vice-Présidents.
Cette réunion a été provoquée à mon initiative, comme suite aux incidents liés à l’organisation d’un festival taurin à Rodilhan, le dimanche 17 octobre 2013, qui a été, malgré la présence policière, fortement perturbée par des militants anti-taurins, notamment ceux du CRAC. Cet événement s’est traduit par de nombreuses provocations (verre pilé sur la piste, pneus crevés, insultes, violences, aspersion de peinture…), qui n’avaient qu’un seul but : empêcher l’organisation de la course. Plus largement nous avons évoqué les dérives des associations anti-corrida, comme, récemment, dans le sud ouest, à Rion-des-Landes ou, dans une moindre mesure, à Condom.
L’objectif de cette réunion était donc d’aborder les problèmes d’organisation des courses taurines espagnoles en France et de rappeler l’importance de la tauromachie pour les régions du sud de la France, notamment sur le plan économique. A l’issue de cette rencontre très constructive, nous avons demandé très officiellement une entrevue avec Monsieur Manuel VALLS, ministre de l’Intérieur, pour évoquer le comportement des anti-corridas.
Je le rappelle, l’existence la tauromachie est totalement légale. Elle est garantie par la loi et consacrée par le Conseil constitutionnel. Elle est, en outre, inscrite au patrimoine immatériel de la France. En s’opposant à l’organisation des courses, les associations anti-corrida ont des démarches ouvertement antirépublicaines.