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Aujourd’hui, nous ne sommes pas réunis pour célébrer un anniversaire que même le PS n’ose pas mettre en avant. Non, aujourd’hui, nous commémorons l’arrivée au pouvoir de François HOLLANDE. L’échec de ces 12 mois a un goût amer, tant il souligne en contrepoint l’extraordinaire bilan de Nicolas SARKOZY, victime de tant d’attaques injustes tout au long de son mandant. Cette année de gouvernance socialiste pourrait allègrement se résumer à trois mots : couacs, désillusion, souffrance. Des termes, j’en ai conscience, lourds de sens mais qui face à l’ampleur des dégâts occasionnés par le gouvernement en place sont légitimes.
Les Français sont préoccupés par l’avenir qui leur est promis et la perspective d’échecs qui se dessine. François HOLLANDE n’est plus légitime, les Français aujourd’hui s’en rendent bien compte. Il n’y a, d’ailleurs, qu’à regarder les chiffres : seul un Français sur quatre fait actuellement confiance au président de la République, et seul un Français sur cinq voterait pour lui au premier tour d'une élection présidentielle. Ce désaveu, spectaculaire, montre que la politique menée par François HOLLANDE est un échec total. Aucune des priorités que s’était fixées François HOLLANDE n’a abouti. L’emploi, qu’il devait relancer, est dans une situation des plus dramatiques. La dépense publique n’a été réduite que de façon dérisoire. Le redressement productif qu’il appelait de ses vœux n’a pas eu lieu. Des usines qu’il s’était engagé à maintenir en activité ont fermé. Ce « Moi Président de la République », tant de fois répétés et que nous avons tous en mémoire, il va le porter comme le témoignage cruel et constant de ses mensonges au peuple de France.
Aujourd’hui, je déplore le manque d’action pour relancer notre pays. Il a rêvé de croissance, de justice et d’avenir, au final, nous avons récolté un pays divisé à travers une loi sur le mariage pour tous loin d’être prioritaire. François HOLLANDE ne sait pas réunir. Non, François HOLLANDE additionne et avance ses pions comme le ferait un amateur. Il gouverne la France comme il gouvernait le Parti socialiste et nous en avons le parfait exemple dans la composition du gouvernement AYRAULT qui, à lui seul, montre la confusion qui règne dans la tête du président de la République.
A l’heure de ce triste bilan, je jette donc un regard froid, mais lucide, sur la politique menée par François HOLLANDE. Le 6 mai 2012, ce n’est pas François HOLLANDE qui a gagné, mais c’est la France qui a perdu !