Partager l'article ! Réaction aux agressions récurrentes des élus à l’occasion des installations illicites de convois de gens du voyage: Il y a quelques semaine ...
Il y a quelques semaines parce que Nîmes dispose d’une police municipale étoffée j’ai pu empêcher par la force et la dissuasion l’installation de dizaines de caravanes sur les terrains de La Bastide évitant aux contribuables une note salée. Mais ma qualité de sénateur m’oblige à défendre tous ceux de mes pairs, maires adjoints tous officiers de police judiciaire sont physiquement au front pour défendre le bien public.
De la reconnaissance des droits, nous sommes désormais passés à la dictature des minorités. Comment exiger de nos concitoyens le respect des règles en collectivité, d’être de bons contribuables quand d’autres s’exonèrent de tout y compris du simple respect de l’autorité publique et du bien commun.
Avant-hier c’était Gilles DUMAS maire de FOURQUES, hier c’était Christian REY à BAGNOLS/CEZE, Jean Paul FRANC à AIMARGUES menacé, aujourd’hui c’est Christian EYMARD qui a subi des violences 12 jours d’ITT…. C’est autant de coups portés à la République. La France marche sur la tête !
Je demande une audience au Préfet et aux Procureurs de la République de Nîmes et d’Alès pour comprendre ce qui pousse les pouvoirs publics d’État à ne pas appliquer la loi pénale à certaines catégories de personnes alors que leur comportement relève de la délinquance. Les interventions policières s’imposent dès lors qu’il y a tentative ou début de commission de délit, ce qui est le cas dans chacune des situations vécues puisqu’elles relèvent essentiellement de l’ Article 322-4-1 du code pénal sans compter pour ceux des élus qui ont le courage de s’y opposer , des délits relevant des violences et des menaces.
Je lance un appel aux maires qui sont confrontés à ce drame républicain pour qu’ils se joignent à ma démarche solennelle.