Partager l'article ! La liberté d’informer est-elle la même pour tous les journalistes ?: C’est avec stupeur que j’ai appris la mise à pied, durant une semai ...
C’est avec stupeur que j’ai appris la mise à pied, durant une semaine, du journaliste de France 3, auteur de la photo du désormais fameux « mur des cons » du Syndicat de la Magistrature. Saisi par la CGT sur ce sujet, la direction de France Télévision reproche à Clément WEILL-RAYNAL d’avoir dissimulé sa démarche.
Pourtant, il est clair qu’il y a derrière tout ça une motivation politique flagrante. Je dirais même qu’en France, la corporation des journalistes, dont l’activité doit être totalement libre, n’a pas forcément la même attitude, suivant que ses professionnels orientent leurs investigation d’un côté ou de l’autre de l’échiquier politique. Alors que Mediapart est, à juste titre, encensé pour ses travaux très poussés, comme dans l’Affaire CAHUZAC, ce journaliste, qui a levé un « lièvre » tout aussi important, se voit sanctionné. C’est un « deux poids, deux mesures », d’autant plus scandaleux, qu’il émane d’un organe de Service public. Aujourd’hui, j’invite pleinement la ministre de la Communication à regarder ce dossier de prés et à réétudier, le cas échéant, les sanctions prises par la direction de France Télévision. Je la renvoie d’ailleurs à l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Pour ma part, je transmets tout mon soutien à ce journaliste, qui n’a fait, après tout, que son job : informer le grand public des dérives d’un syndicat représentant les magistrats de notre République.
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