Le Tour de France est la vitrine de la France. En étant l’un des événements sportifs les plus suivis au monde, il fait rayonner notre Nation, ses paysages et ses produits du terroir à travers la planète.
Ainsi, quelle a été mon amertume quand des viticulteurs gardois, via la Chambre d’Agriculture du Gard, m'ont indiqué que l’organisateur ASO faisait appel à un vin chilien en qualité de partenaire de la grande boucle.
Je n'ai rien rien contre le vin chilien. Néanmoins, notre pays, l’un des tous premiers producteurs de vin au monde, qui a érigé la vigne et le vin en véritable culture de vie, a toute sa place lors de cette épreuve sportive.
C’est pourquoi, j'ai interpellé directement le Directeur du Tour de France, Monsieur Christian PRUDHOMME, qui a tenté de nous rassurer sur le choix de cet annonceur. En effet, la promotion du vin chilien ne se ferait que sur les étapes étrangères, puisque sur le territoire national, la loi Evin interdit ce genre démarche.
Je regrette tout de même que le vin en question ne soit pas issu d’un vignoble français. En outre, je souhaite que dans le cadre de la loi, des rapports constructifs se nouent avec les producteurs français issus des territoires traversés par le tour. Il m'a été avancé à ce sujet que FranceAgriMer était en discussion avec ASO pour valoriser les produits du terroir lors du Tour de France.
J'attends des précisions sur cette démarche. D’ailleurs, j'espère que la venue de M. PRUDHOMME au Salon international de l’Agriculture ce jeudi s’accompagnera de propos rassurant sur ce sujet.
Je serai désormais très attentifs pour que ASO construise un partenariat fort avec les producteurs des départements traversés comme le Gard. La grande boucle passe le 14 juillet, jour de la Fête nationale, dans le Gard. Il ne faudrait pas que les réjouissances populaires soient gâchées par cette malheureuse affaire de vin chilien.